Panzer Dragoon Orta


 
En 2003, la Xbox de Microsoft était en pleine ascension, cherchant à établir sa place dans le monde des consoles de jeu. C'est dans ce contexte que Panzer Dragoon Orta a vu le jour. Ce jeu, développé par Smilebit et édité par Sega, est le quatrième volet de la série Panzer Dragoon. Il fait suite aux jeux Panzer Dragoon, Panzer Dragoon Zwei, et Panzer Dragoon Saga de la Sega Saturn. Panzer Dragoon Orta a été acclamé pour son esthétique unique, son gameplay captivant et son scénario. A-t-il garder de son aura malgré son développement qui compte plus de vingt années ? Ce rail shooting manquant de liberté d'action n'est-il-pas complètement dénué d’intérêt ?

Les effets visuels sont exceptionnels pour l'époque !
 
Malgré les années écoulées, la réalisation technique de Panzer Dragoon Orta continue d'éblouir, mais vraiment ! Le moteur 3D est incroyablement optimisé, totalement maitrisé par l'équipe développement, offrant des graphismes qui défient les limites de la Xbox. Les environnements sont magnifiquement conçus, avec une esthétique à la fois ancienne et futuriste. Les détails des dragons et des ennemis sont saisissants, et il est difficile de croire que ce jeu est sorti il y a plus de deux décennies. Prenez par exemple les deux premiers niveaux : c'est une claque magistrale. Dès le début, l'effet de pluie, la modélisation, la finesse des textures et la fluidité annoncent la couleur. Le stage suivant, la forêt ne fait qu'enfoncer le clou, c'est dingue, on pourrait croire à la démo technique car c'est de haute volée. L'environnement fait fortement penser à une ambiance à la Avatar (bien avant l'heure), l'effet de l'eau, de transparence et toutes ces couleurs, que c'est magnifique. Il faut vraiment le voir pour le croire. Je ne veux pas exagérer mais il pourrait tenir tête à certains titres modernes.

Parfois désertiques, parfois surchargés, certains passages sont inégaux
 
Beau c'est bien, mais jouable c'est encore mieux. Le gameplay d'Orta reste impeccable. Il garde les grandes lignes de ses prédécesseurs et l’approfondit puisqu'il est dorénavant possible d'adapter son style d'attaque en fonction de la situation. En effet, en choisissant son dragon parmi trois, une caractéristique différente sera mise en avant : puissance, vitesse ou équilibre. Il n'y a pas de bon ou mauvais choix, mais il faudra trouver le meilleur compromis par rapport à son propre style de jeu et progresser au mieux. Les combats contre les boss sont épiques et c'est généralement à ce moment qu'il faudra déclencher le mode berserk (de toute beauté).
 
Avec le mode Berserk, c'est le feu d'artifice à l'écran !
 
Si vos yeux ont pris une claque, il en sera de même pour vos oreilles. Soutenue par des musique épiques, la bande son est signée Saori Kobayashi. Elle a notamment travaillé sur pas mal de titres SEGA dont la série Panzer Dragoon (et le remake sur Switch) mais aussi Sonic Triple Trouble, Victory Goal 96 et Worlwide Soccer 97, Nights into Dream et étonnamment un jeu sur N64 : Shadow Gate dont j'avais bien aimé l'ambiance. 

Côté durée de vie, ce volet propose dix niveaux travaillés et proposent un univers qui lui est propre. On en redemande ! En plus du mode principal, le jeu offre des missions alternatives et des secrets à découvrir. Une fois le jeu terminé, la Pandora's Box se débloque, révélant des artworks, des cinématiques et des informations sur l'univers du jeu, dont une surprise de taille : le premier Panzer Dragoon complet en version bien plus fine que sur Saturn. Un véritable trésor pour les fans.

L'upgrade du système Zwei répond toujours présent
 
Panzer Dragoon Orta est un hommage intelligent aux deux premiers opus de la Saturn, magnifiant leur essence tout en apportant une touche de modernité. Ce jeu est un incontournable pour les amateurs de rail shooting et d'aventures épiques. Même aujourd'hui, il n'a pas vieilli et reste un joyau dans la couronne des jeux vidéo. Ne passez pas à côté de cette pépite !

Quelques cinématique en images de synthèses apportent un peu de fraicheur
 
Les + :
  • Une réalisation totalement improbable !
  • La bande son dans le style des précédents opus
  • La gameplay approfondi
  • La pandora's box dont le premier volet complet
  • Localisé en français et en 16/9e
 
Les - :
  • C'est un rail shooting, manque de liberté
  • Certains passages pas aussi soignés que d'autres

0 Commentaires

Enregistrer un commentaire

Ajouter un commentaire (0)

Plus récente Plus ancienne