Clockwork Knight 1 & 2

 
Faisant parti de la line-up en Amérique du Nord et en Europe en 1995, Clockwork Knight s'inspire fortement du succès du film d'animation Toy Story. Dans ce titre, nous plongeons dans un monde où notre héros, nommé Pepperouchau , part à la recherche de la princesse Clockwork Fairy, Chelsea plus exactement, qui a été enlevée. L'horloge sonne minuit, et c'est à Pepper et à son rival amical, Ginger, de la sauver avant qu'il ne soit trop tard. Le challenge tient-il toujours après 30 ans ?
 
Le premier opus est le moins abouti des deux
 
Le monde de Clockwork Knight est un véritable enchantement pour les yeux. Assez peu de jeu proposent une telle ambiance et seul le récent It Takes two nous replonge dans ce monde magique des jouets. L'atmosphère est réussie, les décors 3D rajoutent de la profondeur et situent l'action dans des environnements variés, empêchant une certaine lassitude de s'installer. Les animations fluides et détaillées des sprites  est un bon point mais le choix de la digitalisation est plus que douteuse et de nos jours, elle vieillit mal. J'avoue que j'aurai préféré des personnages modélisés en 3D. Vous l'aurez compris, le moteur est en 2,5D et cette approche hybride impose une progression sur un unique plan, évitant les problèmes de caméra qui à cette époque avant l'ère Mario 64, étaient problématiques dans les environnements 3D. L'expérience fonctionne et prouve que parfois, il vaut mieux faire ce qui a déjà fait ses preuves.

Certains niveaux cassent la monotonie et c'est réussi !

Le premier épisode s'étend sur 13 niveaux répartis dans 4 pièces de la maison, de même pour le second opus mais ces derniers sont plus vastes : salle de jeux, salle de bain, jardin, bibliothèque et dans l'horloge, chacun possède son propre univers et un boss dédié occupant généralement une bonne partie de l'écran dû à une taille imposante. Mention spéciale au combat contre le poulpe dans la baignoire, à la réalisation remarquable. Bien que la durée de vie soit modeste, l'expérience est tellement agréable qu'on en redemande.

Les boss sont parfois impressionnants
 
La musique est inégale, tantôt cohérente et inspirée tantôt quelconque. Dans les meilleurs cas, elle s'adapte parfaitement à la situation, variant du jazzy au rock voire typée country lors des chevauchés sur le canasson. Vous vous surprendrez à fredonner ces mélodies bien après avoir éteint la console. Dans l'autre cas, elle manque d'inspiration ce qui provoquera quelques passages au rythme un peu poussif.
 
Les effets visuels dans le deuxième épisode sont vraiment réussis
 
Sans être une référence, Clockwork Knight mérite d'être découvert par les nouveaux joueurs car il présente son ambiance atypique et attachante. La féérie à la Toy Story est bien retranscrite, le gameplay simple mais efficace et sa musique entraînante (dans les bons moments) en fait un titre intéressant et à dépoussiérer. Alors, mettez votre casque, prenez votre épée et préparez-vous à plonger dans cette ambiance si particulière et réussie disponible uniquement sur Saturn. 
 
 
Les + :
  • L'atmosphère générale
  • Les boss énormes
  • Les niveaux variés
  • Les passages à dos de cheval
  • Les minis jeux en fin de stage
 
Les - :
  • Pepper est un peu lourdaud et manque de souplesse
  • Certains passages manquent de rythme
  • Le côté kitsch (digitalisation et scène d'intro)
  • Assez court
 
Pour gagner des vies et autres bonus, des minis jeux sont présents en fin de niveau

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